Une personne vieillissante qui ne comprend plus le sens de sa vie peut s’ennuyer et se désoler, sans réaliser que sa mission n’est pas encore achevée.
La vie sur terre pourrait être comparée à un purgatoire confrontant l’humain à ses imperfections, lui permettant d’en prendre conscience et de cheminer vers une forme de perfection. Le résultat est le bonheur, qui ouvrirait la porte du paradis.
Pour Saint Thomas d’Aquin, philosophe majeur de l’Église catholique, le but de l’homme est la quête du bonheur, atteignable uniquement par la plénitude du développement personnel. Ce bonheur ultime conduit à la béatitude, c’est-à-dire le bonheur en présence du Créateur, après la mort.
La spiritualité correspond à un sens de transcendance du Soi, l’idée que l’on fait partie d’un plan universel de développement. La vie elle-même résulte de l’évolution de l’univers. Issus de poussière d’étoiles, nous sommes chargés d’un rôle : nous parfaire et contribuer à l’évolution du monde.
Cette spiritualité, présente en chaque humain, se développe au fil du chemin vers la maturité. L’enfant se concentre sur la maturité physique, le vieillard sur la maturité spirituelle.